Nos pensées vont aussi aux familles de nos trente compatriotes tués par le Hamas, ainsi qu'aux sept Français qui demeurent portés disparus. Nous pensons à ceux qui attendent, aujourd'hui encore, des nouvelles de leurs proches et nous saluons le travail diplomatique intense réalisé par l'exécutif en vue d'obtenir la libération de nos otages.
En France, hélas, nous ne savons que trop bien ce que ressent un peuple meurtri et endeuillé. C'est pourquoi l'émotion qui nous a saisis à la découverte de ces agissements barbares, similaires en tout point aux méthodes djihadistes, est toujours vive. Face à ce déferlement de violence, cette émotion a d'ailleurs été partagée dans de nombreux pays.
Après la sidération doit venir la lucidité. Afin de prendre toute la mesure des événements de ces deux semaines, je voudrais exposer trois principes qui doivent guider notre compréhension et, surtout, notre action. Le premier, fondamental, est le droit d'Israël à se défendre. Le deuxième principe est un devoir : rester toujours attentif au respect du droit international. Le troisième principe est lui aussi primordial : se garder d'importer ici des conflits qui se déroulent ailleurs.