…est la condition indiscutable à toute tentative future de mettre en œuvre une sortie du conflit acceptable pour tous. Ces Palestiniens et ces Palestiniennes, ces Israéliens et ces Israéliennes, ces voix agissantes sont le plus bel horizon de notre humanité et notre espoir de paix. Notre place de démocrates, d'Européens qui savent le prix de la guerre et la valeur de la paix, est à leurs côtés.
Au-delà des exigences immédiates de cessez-le-feu et de désescalade qui doivent être défendues par toutes les voies diplomatiques possibles, il est plus urgent que jamais de trouver le chemin d'un dialogue politique pour la relance d'un processus de paix globale, en perdition depuis des décennies, allant au-delà d'accords séparés qui oublient parfois les aspirations du peuple palestinien. Chacun le mesure dans cet hémicycle mais il faut que chacun l'entende, il n'y a pas ici le camp des pro-Palestiniens et celui des pro-Israéliens. Les deux seuls camps qui existent dans ce conflit opposent en réalité celles et ceux qui luttent pour la paix et la justice aux propagateurs de haine et aux fauteurs de guerre.
Députés socialistes et apparentés, nous réaffirmons notre attachement au droit international et à une solution à deux États dans les frontières de 1967, vivant côte à côte dans la sécurité, deux États libres et souverains. Nous disons que le combat contre le terrorisme islamiste doit être partout conduit sans relâche. Nous considérons qu'il n'y aura pas de paix réelle qui ne soit fondée sur la justice et nous condamnons sans réserve la politique de colonisation comme un obstacle à une paix durable et comme une menace in fine pour la pérennité même de la démocratie israélienne.