Sur le plan technique, il est clair que M. Netanyahou, qui est sans doute le moins versé dans les affaires militaires de tous les chefs de gouvernement qui se sont succédé à son poste depuis la création d'Israël, n'a pas su maintenir, entre le pouvoir politique, Tsahal et les services de renseignement, l'étroite solidarité nécessaire à une mobilisation de tous les instants de l'appareil sécuritaire sur les bons enjeux.