Nous rappelons sans détour le droit d'Israël à se défendre et à exister. Cet État affronte aujourd'hui un groupe djihadiste qui ne veut rien d'autre que sa destruction. Le Hamas a provoqué cette guerre par son attaque ignoble contre la population israélienne : des centaines d'hommes et de femmes, d'enfants et même des bébés ont été assassinés avec une violence et une cruauté insoutenables, tués sauvagement dans les rues, dans leur maison ou dans des lieux de fête et de vie. Et certains autres ont été pris en otage par ces monstres fanatiques. Si j'en parle avec tant d'émotion, c'est parce que nous avons ressenti profondément ce sentiment d'horreur lorsque nous étions en Israël la semaine dernière, en mission de solidarité, plusieurs de nos collègues ici présents et moi-même, dont le député de la circonscription concernée des Français de l'étranger, Meyer Habib, et nous n'oublierons jamais.
Nous n'oublierons jamais le camp de Shura, où des centaines de corps en attente d'identification sont entreposées dans des containers réfrigérés.
Nous n'oublierons jamais l'odeur du sang et de la mort partout à Kfar Aza, où les habitants ont été massacrés. Ces gens vivaient pourtant en paix avec des Palestiniens qui venaient chaque jour travailler dans ce kibboutz situé à deux kilomètres de la bande de Gaza. Car Israël est un pays ouvert, qui accueille chaque jour des milliers de Palestiniens qui viennent y travailler ; 20 % de la population israélienne est d'origine arabe, ils y sont des citoyens à part entière. Voilà la réalité. Et voilà pourquoi je dénonce les horreurs du Hamas comme aurait dû le faire toute la représentation nationale.