L'amendement tend à rétablir le prélèvement supprimé au début du quinquennat d'Emmanuel Macron sur les hautes rémunérations en l'affectant à la Cnav.
Les 10 % les mieux payés touchent au moins trois fois plus que les 10 % les moins bien payés. Le 1 % des mieux rémunérés perçoivent un salaire net d'au moins 9 600 euros mensuels, soit l'équivalent de sept mois de salaire des 10 % les moins bien payés. Ces inégalités de revenus ont directement à voir avec les inégalités de santé. Les 10 % les plus pauvres ont ainsi un risque 1,4 fois plus élevé de développer une maladie cardiovasculaire et trois fois plus de risques de contracter un diabète que les 10 % les plus riches.
Pour corriger cette injustice, nous devons doter suffisamment notre système de soins pour garantir l'accès aux soins pour toutes et tous.