Ni l'article liminaire, ni l'article 1er ne prévoient un quelconque investissement pour rendre notre système de soins résilient face aux enjeux environnementaux et pour garantir à tous un accès à des soins de qualité. Le coût de l'inflation – 1,5 milliard d'euros – n'est pas pris en compte, pas plus que celui des mesures de revalorisation du travail de nuit et des gardes – 400 millions d'euros. Un abondement de l'objectif national de dépenses d'assurance maladie (Ondam) de 1,9 milliard d'euros est nécessaire ; or cela n'est absolument pas envisagé.