Intervention de Éric Coquerel

Réunion du lundi 26 septembre 2022 à 15h00
Commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel, président :

Nous auditionnons Bruno Le Maire, ministre de l'économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, et Gabriel Attal, ministre délégué, chargé des comptes publics, au sujet du projet de loi de finances (PLF) pour 2023 et du projet de loi de programmation des finances publiques pour les années 2023 à 2027, adoptés ce matin en Conseil des ministres. Même si nous avons déjà examiné un projet de loi de finances rectificative (PLFR), il s'agit du premier budget initial de ce quinquennat.

Nous entamons ainsi l'examen des textes budgétaires de l'automne, selon une séquence un peu exceptionnelle, puisque c'est la première fois depuis 2017 que le Gouvernement se livre à un exercice de programmation pluriannuelle. C'est aussi cet automne que nous inaugurons la plupart des innovations introduites par la réforme de la loi relative aux lois de finances (LOLF), promulguée le 28 décembre 2021.

Parmi ces innovations, on peut citer : dans l'article liminaire, la présentation des prévisions de dépenses en volume et en valeur, pour l'ensemble des administrations publiques et par sous-secteurs ; en première partie, l'introduction d'un article recensant la liste exhaustive des taxes affectées et leur éventuel plafond d'affectation, la présence de l'ensemble des mesures fiscales, quelle que soit l'année de leur effet sur le budget de l'État ainsi que la présentation des ressources et des dépenses en distinguant fonctionnement et investissement, dans l'article d'équilibre ; en seconde partie, deux nouveaux états annexés, l'un récapitulant l'ensemble des moyens par mission du budget général, l'autre énumérant l'intégralité des objectifs et indicateurs de performance des missions. Enfin, même si cela peut sembler plus anecdotique, les documents budgétaires sont désormais intégralement dématérialisés.

S'agissant du calendrier d'examen des textes que les ministres vont nous présenter, nous débuterons en commission par l'examen du projet de loi de programmation et de la première partie du PLF, dès mardi prochain, 4 octobre, puis le mercredi et le jeudi. Le délai de dépôt des amendements est fixé au vendredi qui précède, à 17 heures, ce qui laissera un peu plus de quatre jours.

En séance publique, après une discussion générale commune au projet de loi de programmation des finances publiques et au projet de loi de finances, nous commencerons par l'examen des articles du projet de loi de programmation, dès le lundi 10 octobre, puis nous poursuivrons avec l'examen de la première partie du PLF. Cette dernière discussion devrait s'achever le mercredi 19 octobre, avec le débat sur le prélèvement au profit de l'Union européenne, le vote solennel sur l'ensemble de la première partie devant avoir lieu le mardi suivant, après les questions au Gouvernement, en même temps que le vote solennel sur le projet de loi de programmation des finances publiques.

J'utilise le conditionnel pour le calendrier de la séance publique, à l'inverse du calendrier de la commission, car cela dépendra du tour que prendront les discussions et de ce que le Gouvernement pourrait décider de faire. La seule certitude que nous pouvons avoir, d'un point de vue procédural, c'est qu'il faut que la première partie du PLF soit adoptée avant que nous passions à l'examen de la seconde partie.

En commission, l'examen de cette seconde partie commencera le mercredi 19 octobre. Jusqu'au mercredi suivant, la commission se saisira successivement de toutes les missions, qui seront inscrites à l'ordre du jour de la séance publique à compter du jeudi 27 octobre et jusqu'au jeudi 10 novembre.

Il faudra également examiner en commission les articles non rattachés, le mercredi 2 novembre, en vue d'un passage en séance publique le lundi 14 novembre.

Le vote solennel sur l'ensemble du projet de loi de finances pour 2023 interviendrait, sous réserve de la tournure des débats, le mardi 15 novembre.

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