Il vise à supprimer pour partie le taux réduit sur le gazole consommé pour le transport de marchandises.
Malheureusement, ce taux s'applique aussi au transport d'animaux vivants. D'après une étude du CIWF publiée en 2017, 90 % de la population est favorable à la limitation à huit heures du temps de trajet des animaux. Le chiffre est plus élevé parmi les sympathisants de gauche, mais même parmi ceux des Républicains et du Rassemblement national il dépasse les 80 %.
Par le biais de cette niche fiscale, l'argent public soutient le transport de plus de 100 millions d'animaux vivants chaque année. Nous préférerions que cette somme soutienne le développement d'un abattage à la ferme, pour éviter que les animaux ne pâtissent du transport.