En juillet, dans le cadre du projet de loi de finances rectificative, mon groupe défendait la nécessité d'abonder les crédits des universités de 40 millions d'euros afin de couvrir la hausse du coût de l'énergie, estimée à 70 millions d'euros pour 2022. Le Gouvernement et la majorité ont balayé notre amendement d'un revers de la main.
Aujourd'hui, nos universités vont devoir fermer et renvoyer les étudiants en distanciel. Les laboratoires de recherche pourraient stopper l'activité de certains équipements, comme le synchrotron SOLEIL, fleuron de la recherche française. Les budgets seront votés en déficit, faute de ressources suffisantes. Nous vous avions prévenus : nous aurions pu anticiper ; maintenant, nous sommes au pied du mur. Nous regrettons sincèrement d'avoir dû en arriver là pour que vous réagissiez.
J'ai bien entendu votre réponse globale mais compte tenu de l'urgence pour nos universités, pouvez-vous dire de quel montant vous abonderez les crédits dans les prochaines semaines ?