Madame la ministre, j'entends votre volonté de lutter contre le manque de transparence de Parcoursup – je défends depuis plusieurs années la nécessité de publier les algorithmes locaux de sélection.
Pour que la sélection soit fonctionnelle, il faut un réel accompagnement en orientation. Or, avec la baisse du nombre de places de conseillers d'orientation dans les concours de recrutement, l'orientation est confiée aux professeurs. Ils n'en ont pas le temps et les lycéens, livrés à eux-mêmes, sont désemparés.
En octobre 2020, notre commission avait étudié le rapport d'information du Comité d'évaluation et de contrôle des politiques publiques sur l'évaluation de l'accès à l'enseignement supérieur, qui insistait sur la nécessité de déployer des moyens supplémentaires.
L'orientation bénéficiera-t-elle de crédits accrus pour mieux accompagner les élèves dans le cadre du dispositif Parcoursup ?