Je serai plus mesuré que mon collègue. Les CROUS travaillent d'arrache-pied pour garantir un service de qualité aux étudiants dans un contexte d'inflation. Leur travail doit être salué, ce que vous avez fait à plusieurs reprises.
Lors de la précédente législature, j'étais rapporteur spécial des crédits consacrés à l'enseignement supérieur et à la vie étudiante. Nous avions travaillé à ce que l'État puisse compenser certaines des pertes d'exploitation du réseau pendant la période du covid car il avait puisé dans son fonds de roulement, autrement dit, dans ses réserves de court terme, participant significativement à l'effort collectif.
Aujourd'hui, à ces réserves basses s'ajoutent les effets de l'augmentation du point d'indice des fonctionnaires, du renchérissement des denrées alimentaires ou des fluides, de l'ouverture de nouvelles places dans les restaurants universitaires – 3 500 en cette rentrée –, du gel de la tarification des repas et des loyers, et de la prolongation des repas à 1 euro.
À titre d'illustration, le coût de production d'un repas est passé de 6,5 à 8 euros : si le repas est facturé 1 euro, ce sont 7 euros que nos efforts collectifs doivent compenser. Prévoyez-vous un soutien complémentaire pour la fin de l'exercice budgétaire 2022 ?