Benjamin Franklin disait : « Tu me dis, j'oublie. Tu m'enseignes, je me souviens. Tu m'impliques, j'apprends. » Cette pensée, que l'on retrouve chez Condorcet, trouve une nouvelle jeunesse grâce à la recherche ou la science participatives.
De nombreuses institutions – Muséum national d'histoire naturelle, archives nationales ou départementales… – ont lancé des expérimentations dans ce domaine. Il s'agit à chaque fois, autour d'une problématique scientifique donnée, de créer une communauté de participants, bénévoles et érudits, citoyens curieux, qui collaborent en produisant de la donnée destinée à favoriser le développement de la recherche. Sans chercher à faire de tout bénévole un scientifique, l'ambition consiste à créer un échange régulier entre chercheurs professionnels et citoyens, permettant de mieux appréhender la démarche scientifique.
À l'heure où rumeurs et fausses nouvelles semblent bénéficier d'une audience dangereusement large dans notre société, envisagez-vous d'encourager les universités et organismes de recherche à développer des projets participatifs impliquant des citoyens, et à se rapprocher des acteurs locaux – associations de médiation, sociétés savantes locales – pour nouer de nouvelles relations ?