Madame la ministre, le 20 juillet, le groupe Socialistes et apparentés vous alertait sur la situation de centaines de jeunes étudiants diplômés de licence qui n'ont pas d'affectation en master. Notre courrier est resté sans réponse, et bon nombre d'entre eux sont toujours sans solution.
Le 15 septembre, vous avez annoncé l'ouverture en 2023 d'une plateforme pour faciliter l'affectation en master. À quoi servira-t-elle si ni le nombre de places en master, ni les personnels, ni les moyens des universités n'augmentent ?
Les inscriptions en licence n'ont cessé de croître ces dernières années : plus d'un million d'étudiants étaient inscrits en licence en 2021, pour 584 000 places en master. Nous connaissons tous les masters sous tension : STAPS, psychologie, droit. Avec cette nouvelle plateforme, entendez-vous reproduire le fiasco de Parcoursup, dû au manque de transparence des algorithmes ?
Le Gouvernement prendra-t-il des mesures pour appliquer réellement le droit des étudiants à la poursuite d'études ?