Les longues files d'étudiants attendant une aide alimentaire pendant la crise sanitaire nous ont marqués. Elles ont montré que la souffrance étudiante n'avait pas été suffisamment prise en charge, du fait à la fois d'une mauvaise connaissance des aides existantes et d'un mauvais calibrage des mesures de soutien.
Face à ce constat, le Gouvernement n'a pas manqué d'agir : repas CROUS à 1 euro ; hausse des bourses de 4 % pour protéger les étudiants des effets de l'inflation ; suppression de la cotisation sociale étudiante et de la taxe d'habitation, qui leur ont permis d'économiser des centaines d'euros par an. Mais, face au fléau de la pauvreté étudiante, nous devons aller plus loin et proposer une réponse systémique.
Vous avez récemment dit vouloir réformer les bourses étudiantes. Pouvez-vous nous donner des éléments de calendrier ? Quelles sont les pistes de votre ministère pour modifier le régime des bourses ? Surtout, celles-ci seront-elles inscrites dans l'ensemble des aides qui seront automatiquement versées à ceux qui y ont droit, dans le cadre de la solidarité à la source ?