L'heure est à la sobriété et aux économies d'énergie : dont acte. L'immobilier représente le deuxième poste de dépense des universités, derrière la masse salariale. Le rapport d'information du Sénat sur la gestion de l'immobilier universitaire de septembre 2021 rappelait d'ailleurs que le patrimoine immobilier des établissements publics d'enseignement supérieur représentait 20 % du patrimoine immobilier de l'État. Il y a de quoi faire, puisque les universités sont souvent de grandes passoires énergétiques. Le Sénat avait d'ailleurs évalué à 7 milliards le coût des travaux nécessaires. Les étudiants sont bien conscients de cet enjeu, qu'ils placent en troisième position des actions prioritaires sur leur campus.
Quelle programmation pluriannuelle prévoyez-vous pour garantir le maintien en état de ce patrimoine ? Et avec quels outils : dotation globale de fonctionnement, contrats de plan État-région, plan France relance ? Ces financements permettront-ils de maintenir une université de qualité et de réduire la consommation énergétique de 40 % d'ici à 2030, comme le prévoit le décret relatif aux bâtiments tertiaires ?