La période du covid a mis en lumière la grande précarité d'une partie des étudiants. La crise sanitaire s'est atténuée, mais la crise sociale et la situation des étudiants se sont aggravées. Parmi les enfants d'ouvriers, 20 % des étudiants vivent au-dessous du seuil de pauvreté ; ils disposent en moyenne de 700 euros par mois. Les bourses ont été revalorisées de 4 %, soit moins que l'inflation. Envisagez-vous une nouvelle revalorisation qui permettrait d'enrayer la précarisation massive des étudiants, qui affecte leurs études ?
En ce qui concerne Parcoursup, nous étions hostiles au principe. Allez-vous au moins satisfaire les demandes tendant à supprimer la mention du lycée d'origine ? Le Défenseur des droits estime qu'il s'agit d'un critère de sélection absolument injuste, qui ajoute à la ségrégation que connaissent les quartiers populaires de notre pays. La Seine-Saint-Denis en est particulièrement victime.
Comptez-vous réviser la trajectoire financière de la loi de programmation de la recherche, que l'inflation a rendue caduque ?