L'Association nationale des étudiants en STAPS (sciences et techniques des activités physiques et sportives) et l'Observatoire national de l'activité physique et de la sédentarité ont publié le 15 septembre une enquête sur la pratique d'activités physiques et sportives à l'université, accompagnée de recommandations. Le bilan dressé est très inquiétant : l'entrée dans l'enseignement supérieur est un point de rupture dans la pratique sportive des jeunes. Les chiffres sont terribles : seul un étudiant sur cinq hors STAPS fait du sport dans le cadre universitaire ; près de 35 % des étudiants constatent une diminution de leur pratique ; plus de 50 % observent une augmentation de leur temps passé sur les écrans. La crise sanitaire n'a rien arrangé puisqu'elle s'est caractérisée par l'inactivité, la sédentarité, les cours à distance et la hausse du temps d'écran.
La baisse de l'activité physique représente pour les étudiants, et pour les jeunes en général, un facteur de risque important pour leur santé mentale et physique. Le fait de passer huit heures par jour en moyenne devant un écran, comme ils le font, augmente le risque de maladie cardiovasculaire de manière significative.
Les étudiants avancent deux raisons principales à cette baisse : pour 60 % d'entre eux, le manque de temps est en partie responsable ; un étudiant sur trois relève aussi l'insuffisante communication sur l'offre sportive, notamment universitaire. Pourtant des dispositifs existent, parmi lesquels le pass'sport, mais cela demeure largement insuffisant, en particulier depuis la pandémie de covid-19.
Quelles sont les pistes de réflexion du Gouvernement pour inciter les jeunes à pratiquer une activité sportive et leur proposer une offre riche et de qualité ?