Pouvez-vous déjà dresser un état des lieux de la démographie universitaire à cette rentrée et nous donner des perspectives d'évolution, en précisant si possible la répartition des étudiants entre sciences humaines et sciences fondamentales ?
L'apprentissage des langues est essentiel. Où en sont les discussions sur le passage de la certification TOEIC, la seule reconnue par le monde industriel, au niveau licence, en particulier pour les étudiants scientifiques ?
S'agissant de la transition entre licence et master, une mission d'évaluation de la loi, dont j'étais le rapporteur, a souligné l'an dernier l'importance d'une professionnalisation dès la troisième année de licence générale, notamment pour pourvoir des postes d'assistant ingénieur, dont nous manquons cruellement, sans obligation de faire un master. Cela est-il envisagé ?
Nous avions également suggéré la création d'une plateforme sur laquelle un étudiant indiquerait, dès la fin du premier semestre de troisième année, au moins dix choix de master, y compris en dehors de son académie, pour maximiser ses chances. ; il serait avisé des résultats dès le printemps. Si j'en crois vos propos, on semble s'orienter vers une telle solution.
Tous les décrets d'application de la loi de programmation pour la recherche ont-ils été publiés ? Qu'en est-il en particulier de la revalorisation des bourses de thèse de doctorat ?
Une échéance de la LPR à sept ans au lieu de dix est-elle envisageable, compte tenu des besoins immédiats de la recherche française – et tout particulièrement des sciences de la vie, dont les dotations budgétaires doivent s'améliorer ?
Enfin, dans le contexte à la fois de l'approche One Health et d'un besoin réel de coopération entre les institutions de recherche en sciences de la vie, n'est-il pas temps de repenser et de redimensionner l'Alliance nationale pour les sciences de la vie et de la santé (AVIESAN) ?