Il y a des moments où la République fait bloc autour de l'école. Le temps passe, mais pas la douleur éprouvée depuis longtemps par une profession qui a le sentiment d'être abandonnée, déconsidérée et de constituer une cible, aux sens propre et figuré : il faut toujours colmater les brèches, les professeurs sont pointés du doigt comme s'ils manquaient à leur mission et, face à la violence, certains d'entre eux n'ont pas été suffisamment soutenus par leur administration. Que ferez-vous afin que les choses changent ?