Ces efforts budgétaires permettront-ils de relever le niveau des élèves français, qui stagnent en queue des classements internationaux ? Les territoires ruraux sont désormais fortement touchés par une telle baisse.
Dans ma circonscription de Corrèze, les suppressions de postes ou les absences non remplacées d'enseignants se multiplient et les classes multi-niveaux deviennent la norme. C'est le cas dans six écoles sur dix. De telles décisions ont des répercussions néfastes sur la qualité de l'enseignement, sur l'apprentissage et le niveau des élèves, sans compter les difficultés liées aux temps de trajets pour rejoindre les établissements scolaires : six élèves sur dix sont scolarisés hors de leur commune de résidence. Il est essentiel de maintenir des écoles de proximité pour leur apprentissage et leur épanouissement. Ne conviendrait-il pas d'intégrer le milieu rural en zone d'éducation prioritaire afin de favoriser un meilleur encadrement des élèves et de relever leur niveau scolaire ?