Je me réjouis de vos propos concernant l'enseignement des langues régionales.
Pour lutter contre le harcèlement, la précarisation toujours plus importante des familles et les violences intrafamiliales mais, aussi, pour faire face aux enjeux de santé mentale, les établissements scolaires ont besoin de pôles médico-sociaux solides. Les assistantes sociales, les infirmières, les psychologues manquent trop souvent à l'appel, que ce soit dans les établissements d'éducation prioritaire – où, durant ma carrière, je n'ai jamais vu une équipe au complet – ou dans les établissements ruraux comme dans ma circonscription, où l'ensemble du Haut-Béarn – une dizaine de collèges et de lycées – est dépourvu d'assistantes sociales.
Pourtant, rien n'est prévu pour revaloriser ces métiers et recruter de nouveaux professionnels. Nous défendrons deux amendements afin de favoriser leur recrutement et de revaloriser immédiatement de 5 % leur rémunération.