Intervention de Joris Hébrard

Réunion du mercredi 14 septembre 2022 à 11h15
Commission des affaires étrangères

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoris Hébrard :

Si ce projet de loi est de bon sens et purement technique – notre groupe votera en sa faveur –, il n'en soulève pas moins quelques questions. Ainsi, l'accord définit le périmètre, le montant et la clé de répartition des travaux, mais il n'en précise pas l'horizon, ni le terme. Un planning, même approximatif, n'aurait pas nui à la bonne information du législateur.

On peut en outre se demander, au vu de l'historique du dossier, qui remonte à la fin des années 2000, si la situation de référence, donc le calibrage de la restructuration, est adaptée à l'activité routière actuelle et à celle des années à venir. J'espère que c'est le cas mais une confirmation serait bienvenue, d'autant que l'étude d'impact indique que l'infrastructure actuelle était déjà obsolète quinze ans après sa réalisation.

Cela m'amène à faire une digression sur la lenteur des pouvoirs publics quand il s'agit de réaliser des travaux de ce type – une réalité que les élus locaux connaissent bien. Il serait temps que, dans un souci d'économie et d'efficacité et en vue d'améliorer les conditions de vie de nos concitoyens, l'État simplifie les procédures de réalisation des infrastructures routières. Aujourd'hui, le temps que tout soit terminé du point de vue réglementaire, le monde a changé !

Nous pourrions en profiter aussi pour demander aux Suisses des conseils en matière de protectionnisme économique et territorial… Ils ont l'air de s'y connaître !

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