Dans une interview donnée à l'occasion de la parution de votre ouvrage Pour un monde en commun, vous avez dit vouloir renforcer le multilatéralisme, que vous définissez comme notre capacité collective non seulement à rétablir les équilibres perdus entre les puissances mais aussi à faire progresser ensemble toutes les puissances vers les objectifs de développement durable et vers une transition juste. Vous préconisez, pour atteindre cet objectif, le développement d'une « diplomatie du vivant ». Pourriez-vous nous éclairer sur cette ambition et sur les contours de cette nouvelle diplomatie ?
En tant que députée représentant les Français d'Amérique latine, je ne peux que saluer l'engagement de la France sur ce continent, et surtout de vos équipes sur le terrain. Il y a eu des rendez-vous manqués entre la France et le continent latino-américain mais l'AFD, elle, a pleinement joué son rôle en soutenant des initiatives, notamment en matière de développement durable. Vous dites vouloir poursuivre cette action ; pourriez-vous préciser vos ambitions pour ce territoire ?