On ne peut pas comparer les jobs d'étudiant et l'apprentissage. Dans le second cas, les horaires sont aménagés pour pouvoir concilier durablement études et expérience professionnelle. Dans le premier, le plus souvent – je le dis en tant qu'ancienne vice-présidente d'une des plus grosses universités de France –, les aménagements consistent à faire l'impasse sur certains cours ; les étudiants se plient d'abord aux exigences de l'employeur.
Il est question non pas d'interdire les jobs d'étudiant mais de ne pas encourager un modèle qui ne peut pas être durable. Plutôt que de favoriser la difficile conciliation entre études et emploi, l'État devrait garantir aux étudiants un droit à la réussite.