Je suis frappée par une vision aussi misérabiliste des étudiants qui travaillent.
Les situations sont très différentes : apprentis, alternants, stagiaires, jobs d'été, salariés étudiants, petits boulots... Je ne minimise pas le problème de la précarité mais, à mes yeux, la véritable difficulté à laquelle les étudiants sont confrontés, c'est celle du logement. Nous devons faire en sorte de pouvoir en disposer en plus grand nombre et de les proposer à des coûts moindres.
Il est possible d'étudier et de travailler, même s'il importe de ne pas dépasser un certain nombre d'heures hebdomadaires. Ne dites donc pas qu'il ne faut pas que les étudiants aient un travail ! Ce parti pris est délétère pour l'ensemble de la société et de la jeunesse.