Monsieur Alauzet, le sens de cette proposition est de redonner de la valeur au travail, mais il ne faut pas que les étudiants travaillent au détriment de leurs études. À titre personnel, je ne regrette pas d'avoir travaillé les samedis, dimanches, jours fériés et pendant les vacances, durant mes études. Je considère même que c'est une chance, qui m'a permis de me constituer un petit pécule et d'acquérir une première expérience professionnelle. Même si elle ne me préparait pas au métier auquel je me destinais. Je l'ai très bien vécu, mais le message que l'on veut passer est que les études doivent primer sur le travail.
S'agissant du repas à 1 euro, je le répète, c'est très bien. La grande majorité des étudiants y ont accès, mais ce n'est pas parce que cela concerne 80 % des étudiants que l'on doit pour autant oublier les 20 % qui se nourrissent dans des fast-foods et qui ne parviennent pas à boucler leur fin de mois.