L'été, ça peut même être un travail de 35 heures par semaine. Je l'ai fait pendant deux mois, tous les étés, pendant mes études. Que les étudiants puissent travailler est une bonne chose ; ça leur permet de se confronter à la vie des travailleurs et à différents métiers ; je m'étonnais donc que Mme Lavalette dise que personne ne souhaitait voir les étudiants travailler. C'est, en effet, plutôt une chance, qui leur permet d'assurer leurs études quand c'est un peu difficile, sans mettre celles-ci en péril. Quand on travaille le week-end ou l'été, on peut se constituer un petit pécule qui peut aider à vivre le reste de l'année. Encore une fois, je crois que beaucoup ici l'ont fait.
La seconde chose qui m'a troublé, monsieur le rapporteur, c'est lorsque vous avez évoqué les étudiants qui sont obligés de recourir à la restauration rapide. J'ai bien compris votre explication quant aux endroits où il n'existe pas de resto U, mais la majorité des étudiants, en France, ont accès à ce type d'établissements. Ce n'est pas le cas partout et ça n'a pas été votre cas, mais ça l'est pour la majorité d'entre eux. Les boursiers, qui représentent un peu moins de la moitié des étudiants, peuvent désormais manger pour 2 euros par jour – s'ils prennent deux repas au resto U –, soit 60 euros par mois.