Dans la Drôme, monsieur le rapporteur pour avis, on a de petites voitures pour rouler en montagne.
Nous proposons de moduler le tarif de la taxe spéciale sur les contrats d'assurance, en fonction des émissions de CO2 et du poids du véhicule. Cet amendement cible prioritairement les SUV qui sont particulièrement inadaptés au milieu urbain. Ils représentent autour de 40 % des véhicules vendus. Depuis dix ans, nos voitures prennent tous les deux ans un centimètre et 10 kilos par an. En cinquante ans, elles ont pris 500 kilos. Un SUV consomme environ 15 % de plus qu'une voiture classique. Il apparaît évident que la progression des ventes de SUV est incompatible avec la réalisation de nos objectifs climatiques à l'horizon 2030. Les SUV sont aussi plus chers à l'achat et à l'entretien. Le surcoût pour les ménages est d'environ 408 euros par an. Mauvais pour le climat et pour le pouvoir d'achat, le nombre de SUV doit diminuer. En outre, en réduisant le barème de 30 kilos par an, l'amendement permet à l'industrie automobile de planifier une réduction progressive de la masse des véhicules.