À vous entendre, j'ai l'impression que soit vous habitez sur une autre planète lointaine et fumeuse, soit vous nous prenez pour des imbéciles. Selon vous, les pierres aiguisées sont là pour allumer des feux, les haches pour couper du bois et les boules de pétanque pour organiser des tournois sympathiques. Quant aux gendarmes, si je comprends bien les propos de M. Fougerat, ils se seraient blessés eux-mêmes ou ne souffriraient que de blessures psychologiques. Ce n'est pas la réalité.
Sur la forme, votre rapport n'est pas écrit en français. Il est truffé d'écriture inclusive. C'est n'importe quoi.
Sur le fond, chaque page est un pamphlet contre les forces de l'ordre. Les grades des gendarmes et leur dispositif sont bien étudiés et photographiés. En revanche, il n'y a rien sur les éléments violents parmi les manifestants. Pourquoi ne les avez-vous pas photographiés et identifiés ? J'ai bien compris qu'ils sont vos frères en habillement car vous êtes tous masqués et casqués pour vous protéger de l'État terroriste et des dangereuses forces de l'ordre qui vous attaquent. Votre pamphlet occulte complètement les responsabilités des éléments violents, qu'ils appartiennent à votre collectif ou à d'autres structures et officines d'extrême gauche.
Vous avez beaucoup insisté sur l'humanité et sur les violences contre les êtres vivants. Ma question sera très simple. Elle vous semblera peut-être dérisoire, mais elle a du sens. Selon vous, les policiers et les gendarmes sont-ils des êtres vivants qui ont, eux aussi, le droit d'être traités humainement et d'être respectés ?