Malgré l'interdiction préfectorale de manifester et le rejet par la justice administrative du recours intenté contre cette décision, vous avez maintenu l'appel à manifester et l'organisation de cet événement. Rappelons que l'on a trouvé sur les lieux soixante-deux couteaux, soixante-sept boules de pétanque, sept feux d'artifice, six bidons d'essence, douze parpaings, treize haches et machettes, cinq matraques ou battes de base-ball, vingt aérosols et bonbonnes de gaz, soixante-neuf équipements de protection, quatre-vingt-quinze outils divers constituant des armes par destinations et six tonnes de pierres mises de côté.
D'après Ouest-France, « le cortège Loutre jaune, rassemblant les éléments les plus radicalisés, est allé directement à la rencontre des forces de l'ordre ». Pouvez-vous nous en dire plus ? Pourquoi avoir établi trois cortèges, l'un allant directement au contact des forces de l'ordre, les deux autres semblant les contourner pour entrer dans un secteur interdit d'accès ?
Des convois massifs sont venus de plusieurs villes. Comment les transports en minibus ont-ils été financés ?
On lit sur vos boucles Telegram, que vous partagez sur internet, qu'il faut se protéger de la police, ne pas lui répondre, ne pas donner son identité, couper son téléphone. Autrement dit, il faut tout faire pour que les relations avec les forces de l'ordre soient de mauvaise qualité. Pourquoi cherchez-vous absolument la confrontation ?