Ces arrêtés ayant été validés par le tribunal administratif, ils n'étaient donc pas illégaux.
Reprenons la chronologie des événements. Sur place, nous avons rencontré un certain nombre d'acteurs. Je ne parlerai pas ici de ceux qui défendent le principe des bassines, de même que je ne veux pas entrer dans le débat sur l'opportunité de leur mise en place, puisque ce n'est pas l'objet de la commission d'enquête. Nous avons rencontré, disais-je, des élus locaux. Ils nous ont indiqué que, dès l'après-midi du vendredi 24 mars, soit plusieurs heures avant le début de la manifestation, ils avaient repéré et s'étaient inquiétés de la présence d'un certain nombre d'individus équipés et très mobiles, circulant à grande vitesse et n'étant vraisemblablement pas venus manifester. Ils ont fait le même constat en soirée, distinguant les manifestants correspondant au profil que vous avez évoqué – des personnes venues défendre une cause, parfois avec des amis ou en famille, dans une atmosphère relativement festive – de ces individus violents. Je rapporte ici ce qu'ont décrit des maires de communes de taille modeste, n'ayant aucune expérience du maintien de l'ordre et encore moins de la gestion d'une manifestation rassemblant plusieurs milliers de personnes. Avez-vous fait le même constat sur place ?