La fédération française de football est l'une des premières fédérations à avoir mis en place, avant 2020, c'est le syndrome du cyclisme et du dopage, un dispositif de remontée d'information sur les violences sexistes et sexuelles. Mais ce n'est pas forcément ceux qui anticipent qui s'en sortent le mieux. Tout d'abord parce que la FFF est la première fédération en termes de licences, avec deux millions de pratiquants, qui sont plus difficiles à contrôler que dans une fédération regroupant 60 000 licenciés. Il est plus difficile de faire remonter les informations, le contrôle de conformité est plus complexe à réaliser. Nous avons relevé au centre national de Clairefontaine, dans certaines ligues régionales et dans le milieu de l'arbitrage de graves faits de violences à caractère sexiste et sexuel, qui ont fait l'objet d'articles de presse et, pour la plupart, de poursuites judiciaires. Les cas que nous avons identifiés ont été remontés par Signal-sports ou ont fait l'objet d'articles de presse. Nous avons auditionné les victimes systématiquement et nous espérons que ce sont les seuls cas au sein de cette fédération.