M. le rapporteur nous dit qu'il écoute les personnes auditionnées. Or celles-ci ont montré qu'il n'y avait pas de problème particulier dans l'application des circulaires du Premier ministre et du ministre de l'Éducation nationale. Vous nous dites donc n'importe quoi !
Cette proposition de loi n'est pas faite pour défendre la langue française, corriger des excès, éviter certains modes de rédaction excluants, à l'inverse de ce que nous faisons depuis plusieurs années. Elle n'est qu'un leurre pour faire croire que le RN partage les mêmes combats que d'autres partis, alors qu'il véhicule une misogynie clairement affichée dans son exposé des motifs, lequel n'est pas modifié par votre amendement.
L'écriture inclusive et ses usages ont été clairement encadrés par les circulaires de 2017 et 2021. La féminisation de notre langue a été encouragée. Nous refusons l'emploi d'une graphie difficile à lire et donc excluante, et nous nous battons pour l'égalité entre les femmes et les hommes – combat qui passe, ne vous en déplaise, par le langage. Voilà ce qui nous différencie.