Je déteste la tonalité de ces échanges. La question de l'écriture inclusive devrait nourrir un vrai et beau débat.
Le point médian est une horreur. L'Académie française a raison, quand elle parle de péril mortel – c'est le terme qui convient. Quant à la double flexion, même si elle a été retirée de votre texte, elle pose la question de la réécriture des œuvres pour obéir à sa systématisation. Des termes génériques ont pourtant donné lieu à des œuvres magnifiques, comme ces vers de François Villon dans Ballade des pendus, « Frères humains qui après nous vivez, n'ayez contre nous les cœurs endurcis ». Ce vers splendide parle à toute l'humanité, sans qu'on se pose la question du genre auquel il s'adresse.
Enfin, la féminisation des titres est certes importante. Mais quand elle donne lieu à des formes variables, la langue n'est plus le bien commun qu'elle doit être.