Utilisée de manière anarchique, comme c'est actuellement le cas, l'écriture inclusive provoque une insécurité juridique et judiciaire. La déformation de certains mots entraîne forcément une possibilité d'interprétation des clauses d'un contrat, donc de la solution judiciaire que les tribunaux doivent apporter en matière d'applicabilité de celui-ci. Cette approche réduit l'accès à la langue, en faisant le domaine réservé d'une élite – ce qui interdit sa généralisation.
La circulaire du 21 novembre 2017 précise les règles de féminisation et de rédaction des textes publiés au Journal officiel. Les formules de type « les candidats, les candidates » sont à privilégier et les fonctions doivent être accordées au genre de la personne, donc au féminin – ces prescriptions sont applicables à l'administration – lorsque la fonction est exercée par une femme, par exemple la présidente, la ministre etc. Reste que l'utilisation du point médian est bannie de cette circulaire.