La consigne est claire : pas d'écriture inclusive. En effet, vous avez raison quant au fait que le point médian peut engendrer des difficultés dans l'apprentissage, la lecture et la compréhension de la langue, raison pour laquelle les circulaires en ont interdit l'usage.
Toutefois, ces circulaires reconnaissent aussi – c'est probablement l'origine de notre désaccord – la féminisation des plus hautes fonctions. Mieux encore, elles l'encouragent en appelant à la féminisation des intitulés de grade, de fonction et de profession. C'est là que le bât blesse et que se situe sans doute votre réel problème. « Le diable est dans les détails », avez-vous répondu en commission à la députée Cécile Rilhac qui vous faisait remarquer que vous aviez malencontreusement classé les cosignataires du texte par genre, en débutant évidemment par les députés masculins.