Dans une lettre ouverte datant du 7 mai 2021, Mme Carrère d'Encausse et M. Marc Lambron, académicien, l'avaient relevé en qualifiant l'écriture inclusive de « contre-productive » pour la cause des femmes. Plusieurs députés de divers bancs, à l'exception de ceux de l'extrême gauche, ont déjà signé des propositions de loi similaires, au rang desquels certains députés des groupes Renaissance et Horizon. Je pense à M. Maillard ou encore à Mme Moutchou. Seront-ils aujourd'hui parjures, au seul motif que le texte émane du groupe Rassemblement national ?
Chers collègues, en ces temps difficiles et anxiogènes, le peuple français a besoin d'unité et d'actes fédérateurs. La langue française participe de l'unité nationale. Je vous invite donc à ne pas vous laisser diriger par de petits calculs, à prendre de la hauteur, à privilégier l'intérêt général et à être garants du bien commun. Votez sans états d'âme la proposition de loi, car il en va du devenir de la langue française.