…pourquoi deux ministres issus de vos rangs se seraient-ils donné la peine d'en proscrire l'utilisation dans leurs administrations respectives ? Il est en outre nécessaire de restreindre l'usage de l'écriture inclusive au sein du service public universitaire, car elle n'est pas moins pénalisante pour les étudiants présentant des troubles du langage que pour les écoliers. J'ai conscience que nous devons respecter le principe constitutionnel de la liberté académique, auquel je suis personnellement très attaché ; toutefois, ces libertés d'enseignement et de recherche ne sauraient s'apparenter aux franchises médiévales qui caractérisaient l'Université d'antan. La langue administrative de l'enseignement supérieur est le français et doit le rester.
La proposition de loi vise enfin à interdire le recours à l'écriture inclusive dans l'ensemble des actes administratifs, dans les actes d'état civil et dans les contrats. En revanche, malgré les procès d'intention faits à notre groupe, elle ne s'attaque pas à la féminisation des noms de métiers et de fonctions,…