Ce n'est pas simple, madame Le Pen ! Ce prix ne pourra pas être fixé d'un coup de baguette magique !
Troisième question : à quel niveau fixer ce prix ? Faut-il le placer le plus bas possible – à 60 euros le mégawattheure, par exemple – pour favoriser la compétitivité des industriels, notamment des électro-intensifs, par rapport à la concurrence internationale de nos voisins ou d'autres puissances ? Ou bien faut-il le fixer à un niveau très élevé – 120 ou 130 euros le mégawattheure – pour donner à EDF des marges de manœuvre financières ? Ce n'est pas simple, d'autant plus qu'une autre question finit par se poser : qui paye ? Selon expression anglo-saxonne, There is no free lunch : rien n'est gratuit ! Si l'on décide de présenter au consommateur la plus petite facture possible, il faudra bien tout de même que quelqu'un assume les coûts d'investissement d'EDF !