On vous explique ; enfin, on essaie : on inscrit un max de monde sur la liste des demandeurs d'emploi – et pourquoi pas leur conjoint avec –, on leur fait signer un contrat d'engagement dans lequel on leur file une bonne quinzaine d'heures d'activité obligatoires – on ne sait pas trop de quelles activités il s'agira, mais ça leur fera les pieds –, on les contrôle et on les contraint à accepter fissa une offre d'emploi, sinon – couic ! – on coupe.
Pour défendre ce projet, ses promoteurs nous ont expliqué que c'était pour le bien des gens, pour les accompagner. Visiblement, nous n'avons pas la même définition du mot « accompagner ».