À chaque tempête, son lot de pénurie d'eau et de pollution aux bactéries coliformes et à la boue. Mais disons-le : « sé dlo a kaka nou ka bwè jodla an Gwadloup ». Et cela, parce qu'à chaque tempête, le syndicat mixte de l'eau et de l'assainissement de Guadeloupe (SMGEAG) et l'État s'illustrent par leur impréparation. La tempête Philippe, qui nous a touchés le 5 octobre, n'a pas fait exception à cette règle. À l'heure où je vous parle, ce sont plus de 100 000 usagers qui n'ont pas d'eau potable en Guadeloupe, monsieur le ministre délégué chargé des outre-mer.