Samedi dernier, un nouveau conflit armé a débuté au Moyen-Orient. Une organisation terroriste a lancé une opération militaire d'ampleur contre l'État d'Israël et contre des personnes pacifiques, sans défense, qui ne se doutaient pas que la mort allait les séparer des leurs. Nos pensées vont bien évidemment à toutes ces victimes et à leurs familles, qui sont dans l'effroi et la peine.
À cette heure, notre rôle est d'être aux côtés d'Israël dans le combat qu'il livre contre ces actes barbares et leurs commanditaires qui sont, ne l'oublions pas, les premiers à utiliser leur population comme bouclier humain pour se couvrir de leurs crimes.
Cet événement est une surprise et nous devrons tous nous interroger sur la capacité de nos services de renseignement à prévenir de tels actes. Nous avons vu, dans cet hémicycle, toute l'importance de trouver des réponses pour combattre le sentiment d'impunité et le contrôle de la haine en ligne. Je n'ose vous inviter, chers collègues, à lire les torrents d'immondices, notamment antisémites, qui prospèrent en ce moment et qui sont autant d'invitations au crime. Partout sur le globe, les terres s'embrasent, et les équilibres géopolitiques du XX
Nos concitoyens constatent en silence. Ils ont peur pour leurs enfants, pour leurs proches et pour eux-mêmes. Ils veulent connaître la place de leur pays dans ce monde. Ils veulent savoir quelle place nous voulons donner à l'Union européenne dans cette reconfiguration géostratégique. Ils souhaitent aussi que les directives et règlements européens permettent à leurs institutions nationales de les protéger.
Vous l'avez bien compris, derrière les conflits et la réorganisation mondiale, c'est l'importation de ces dangers sur notre propre sol qui nous inquiète. Détermination et choix difficiles nous attendent, mais nous devons aussi être au rendez-vous de la dignité humaine et de la démocratie. Comment le Gouvernement compte-t-il faire évoluer nos outils et anticiper les menaces pour protéger les Français sur notre sol ?