Ils s'appelaient Tamar et Yonathan, ils étaient parents de trois enfants et ont été tués dans leur foyer. Ils s'appellent Shiri, Ariel, Ditza, Noa : ce sont des mères de familles, des enfants, des personnes âgées, des adolescents enlevés et pris en otage dans la bande de Gaza. Tous sont des victimes du terrorisme du Hamas, qui, depuis samedi, sème la mort et la désolation en Israël.
Déjà 900 civils tués, dont quatre de nos compatriotes, et plus de 2 600 blessés. Des victimes assassinées et mutilées parce qu'israéliennes.
Près de 150 otages, qui vivent en ce moment même l'insoutenable, attendent que leurs geôliers les marchandent. Certains de nos ressortissants pourraient être parmi eux, alors que nous sommes toujours sans nouvelles de treize d'entre eux. J'ai une pensée particulière pour Ethan, un enfant, un Français de 12 ans.
Certains voudraient créer ce climat de terreur sur notre sol, alors qu'une vingtaine d'attaques antisémites ont été relevées en deux jours. Il est du devoir de la représentation nationale de dénoncer avec force ces actes de haine qui sapent nos principes. Toucher à un citoyen juif, c'est toucher à la République.
Dans ce combat commun des démocraties contre la terreur, la complaisance aveugle et l'ambiguïté coupable sont intolérables, car rien, absolument rien, ne justifie le terrorisme.