Monsieur Meurin, vous considérez que la loi n'a pas à entrer dans ce genre de détails. Il est rare d'entendre un député défendre le choix de la voie réglementaire : je suis surprise !
Concernant plus spécifiquement la délégation aux maires du pouvoir d'accepter ou non l'introduction de plastique dans les espaces naturels, vous prétendiez tout à l'heure, lors de la discussion générale, que les maires pourraient interdire de « boire de l'eau » – je vous cite. Il n'en est pas question : ce n'est pas l'objet de cet article.
Enfin, lors de l'examen du projet de loi « climat et résilience », ceux d'entre vous qui siégeaient déjà sur ces bancs ont souhaité permettre aux maires de réguler la présence des personnes dans les espaces naturels exceptionnels. Monsieur Di Filippo, il s'agit simplement ici de confier la même responsabilité aux maires pour les plastiques – pourquoi le regretter, vous qui voulez accorder plus de pouvoir aux maires, aux collectivités ?