J'ai déjà répondu. Je ne connais pas la doctrine d'emploi de la brigade de répression de l'action violente motorisée. En revanche, je dis avec force que l'exigence déontologique et de respect de l'État de droit est à mes yeux majeure. Il est du devoir de l'encadrement de l'imposer. Si les manquements que vous décrivez et dont on m'a déjà parlé sont établis, ils doivent être sanctionnés avec la plus grande sévérité. Cette sanction devrait être identique si ces comportements émanaient d'une brigade anti-criminalité ou d'une compagnie d'intervention. Au cours de ma carrière, je n'ai jamais eu de mal à faire respecter la discipline.
Je me souviens d'un jour, lors de l'épisode des gilets jaunes, où il a fallu que je force la main au cabinet pour saisir l'inspection générale de la police nationale. J'assume ce que j'ai fait sans aucun regret. Je garderai toujours en tête le soutien qui m'est venu des gens croisés dans la rue de Paris les quelques jours et semaines qui ont suivi. Il y a là la meilleure réponse à ce qui a été dit. De toute manière, le Gouvernement fait ce qu'il veut avec un préfet. Nous sommes à disposition et révocables ad nutum. Nous n'avons pas à le commenter.