Je vous remercie pour cette question. Lorsque c'était ponctuel, on y arrivait. Par ailleurs, en discutant avec les organisations syndicales lorsqu'il s'agissait d'un trafic vital, pour des produits périssables par exemple, on parvenait, de façon non officielle, à faire circuler le train. Mais quand on faisait face à des perturbations longues – comparables à celle provoquée par un éboulement de rochers entre la France et l'Italie, comme j'ai pu le lire récemment dans le journal – et que Fret SNCF devait sortir jusqu'à sept trains par jour d'Évian ou de Volvic ou des trains de voitures de Poissy ou de Sochaux, c'était matériellement ingérable. En effet, il aurait fallu 300 semi-remorques, circulant vingt-quatre heures sur vingt-quatre, pour transférer tout le trafic.