Je voudrais qu'on s'arrête tout de même deux minutes sur ce qu'il vient de se passer. En effet, parmi les amendements que M. le rapporteur général a retirés, il y en avait un qui visait à supprimer l'anonymat en ligne, il était dénommé « immatriculation »… comme si les Français étaient des bagnoles. C'était un coup de poignard de la majorité présidentielle dans le dos du Gouvernement, plus de 200 députés qui en sont issus étaient prêts à apporteur leur soutien à cette proposition.