Avec tous les collègues cosignataires, nous proposons de ne pas réinventer le fil à couper le beurre mais d'appliquer tout simplement à l'espace numérique les principes qui ont fait leurs preuves dans le monde physique.
Je pense en particulier à un principe très clair : oui au pseudonymat, non à l'anonymat.
Prenons trois exemples dans le monde physique. Premier exemple : lorsque je marche dans la rue, je ne suis pas obligé d'indiquer mon nom sur ma veste. Heureusement, j'ai le droit au pseudonymat. En revanche, si je suis arrêté par la police, je dois décliner mon identité. Je peux même être embarqué au poste pendant quatre heures pour des vérifications d'identité.
Évidemment, je parle des cas où la police estime que je commets un acte illégal. Je ne suis pas anonyme face à l'autorité si je suis suspecté de commettre ce type d'action.