La proposition de loi nous est soumise dans un contexte où nous devons tout mettre en œuvre pour protéger notre santé et l'environnement.
Si une belle avancée est faite en intégrant un certain nombre de molécules très dangereuses dégradant sensiblement notre santé, il est regrettable que les phtalates, dont le noyau aromatique mime celui des hormones stéroïdiennes, n'en fassent pas partie. Celles-ci sont très présentes dans les emballages alimentaires afin d'assouplir ou de ramollir la matière plastique dans les jouets, les aérosols pour cheveux, les barquettes de plats à emporter ou encore les tubes de dentifrice. Or l'exposition aux phtalates entraînerait une mortalité précoce, selon un article du journal Le Monde : ces substances seraient responsables de 100 000 morts prématurées par an aux États-Unis, d'après une étude qui met en évidence un lien entre phtalates et maladies cardiovasculaires. J'ai été interpellé par des concitoyens très préoccupés par le sujet. Madame la secrétaire d'État, prendrez-vous des mesures pour réduire notre exposition à cette substance ?