La définition retenue par le Sénat distingue les Jonum selon qu'ils fonctionnent en « boucle fermée » ou en « boucle ouverte ». Il s'agit de deux sujets vraiment différents.
Dans le premier cas, les jetons gagnés ne peuvent pas être monétisés à l'extérieur du jeu. Ce sont ces Jonum – qui relèvent du Web 2.0 – qui ont fait l'objet d'une loi en Belgique.
Dans le second cas – qui est celui qui nous intéresse – les jeux sont fondés sur la technologie Web3 et les objets peuvent être revendus à l'extérieur.
Aucun pays n'a encore légiféré sur ces Jonum en « boucle ouverte ». L'objectif est précisément de définir un cadre qui permette le développement d'entreprises en France, tout en s'assurant ce que ces Jonum ne soient pas un moyen de contourner la législation sur les jeux d'argent et de hasard. C'est la raison pour laquelle nous proposons des dispositions destinées à protéger les mineurs et à éviter le blanchiment d'argent.